Avoir des seins plus jolis avec des prothèses mammaires ou moins de graisse sur les cuisses après une liposuccion est aujourd’hui plus cher en France. Un texte, qui existait depuis 2003 mais dont l’application est effective depuis le 10 avril 2012, est à l’origine des factures plutôt salées en chirurgie esthétique. C’est un arrêt de la cour de justice européenne qui stipule que « tout acte médical non thérapeutique doit être soumis à la TVA ».
Environ 800 chirurgiens, un millier de médecins et 1200 dermatologues sont concernés, avec un chiffre d’affaires moyen de 200 000 euros par an et une TVA augmentée à 19,6 % : à peu près 40 000 euros par an et par médecin doivent ainsi rentrer dans les caisses de l’Etat. Ceci explique cela… sans compter que la Sécurité sociale ne rembourse pas les interventions de chirurgie esthétique à finalité non thérapeutique.

Doit-on, pour autant, se faire une raison et ne plus songer à se sentir mieux dans son corps ? For peu sont enclins à renoncer et de nombreuses personnes ont décidé de prendre l’avion, de traverser la Méditerranée et, en deux heures de vol, de se rendre en Tunisie pour recourir à une chirurgie esthétique de qualité, dans des conditions idéales (confort, luxe, sécurité et compétence) et au cinquième des prix pratiqués en France, du fait du niveau de vie local bien moins cher. C’est, d’ailleurs, un secteur en forte croissance dans le pays puisque la qualité des interventions de chirurgie esthétique, pratiquées par des chirurgiens plasticiens formés en France ou aux Etats-Unis et affiliés à l’Ordre National des médecins, y est aussi bonne que dans l’Hexagone.